Sorry

Le groupe existe depuis cinq ans. Pourquoi a-t-il fallu attendre si longtemps pour voir la sortie de ce premier album ?

Parce que dans un premier temps nous ne pensions pas sortir d'album. Nous étions dans nos trucs de mixtapes. Nous prenions un énorme plaisir à faire cela et nous n'imaginions pas sortir un disque. Puis quand nous avons décidé d'en faire un, nous avons d'abord réalisé plusieurs démos. Nous avons pris notre temps car nous souhaitions faire quelque chose de différent que ce que nous avions proposé jusqu'à présent. Nous avons fait cet album de manière très DIY, dans notre chambre. Nous avons travaillé à partir des démos. Cela a pris quatre ans.

Vous êtes connus pour vos mixtapes. Est-ce que ce travail vous a influencé dans la façon de composer le disque ?

Faire des mixtapes est un truc très cool. Nous avons réalisé le disque à la maison. Nous avions l'ambition de trouver quelque chose qui soit comme le croisement entre une mixtape et un véritable disque pour cet album.

Est-ce que le fait qu'un groupe comme Shame dise à votre propos que vous êtes un groupe super excitant à voir vous a aidé ?

Bien sûr, cela t'encourage lorsque tu lis ou entends des choses de ce genre. C'est presque difficile à croire même. Cela fait plaisir et te donne des ondes positives pour sortir quelque chose de bien. Nous nous connaissons depuis longtemps avec les gens de Shame. Ces mots font d'autant plus plaisir que nous ne pensions pas faire carrière.

Le disque sonne plus Us qu'anglais...

Tu as raison. C'est vrai. L'album ne sonne pas très british. Il sonne sans doute différemment de ce que l'on entend en ce moment en Angleterre. Nous écoutons plein de choses différentes et nos influences sont variées.

Pourquoi avoir choisi Right Round The Clock comme premier single tiré de l'album ?

Nous avons enregistré ce titre il y a trois ans déjà. La version de l'album est plus électrique qu'à l'origine mais elle ne change pas fondatementalement. C'est un morceau important pour nous..

Le disque sonne très différemment d'un titre à l'autre. Vous avez des goûts très éclectiques en matière de musique ?

Clairement. Mais nous n'avons pas pensé à faire sonner le disque très différemment d'un titre à l'autre. C'est arrivé comme cela. Il n'y avait rien de prémédité là-dedans.

De quoi parle Rock'n'roll star ?

C'est un morceau à l'ironie certaine sur l'envie de devenir une star du rock.

Vous venez du Nord de Londres. Il y a une belle scène là-bas...

Clairement. Il y a plein de bons groupes au sein de cette scène mais il y également de bons groupes au sud de Londres comme Goat Girl ou Shame. Nous avons beaucoup joué au Nord de Londres et nous y avons vu plein de très bons concerts. Cela crée une émulation positive.

Comment avez-vous signé avec Domino Records ?

C'est un label que nous adorons. Ils ont tellement de bons groupes... Avant même de signer chez eux, nous écoutions de nombreux groupes signés chez eux. C'est un vraiment cool d'être sur ce label. Nous aimons leur façon de bosser et ils nous comprennent parfaitement.

Vous venez jouer à Paris en mai...

Oui et nous sommes super contents de venir jouer chez vous !